Hadith 131 :
On rapporte de Râfi’ ibn Khadîdj - رضي اللّه تعالى عنه – qu’il a dit : « Nous faisions la prière du Maghrib avec le Prophète - صلى الله عليه و سلم - et nous quittions la prière pouvant voir les cibles de nos flèches.
[Hadîth agrée / Mouttafaqoun ‘alayhi].
وَعَنْ رَافِعِ بْنِ خَدِيجٍ - رضي الله تعالى عنه - قَالَ: كُنَّا نُصَلِّي الْمَغْرِبَ مَعَ النَّبِيِّ - صلى الله عليه و سلم - فَيَنْصَرِفُ أَحَدُنَا وَإِنَّهُ لَيُبْصِرُ مَوَاقِعَ نَبْلِهِ. [مُتَّفَقٌ عَلَيْهِ]
Ce hadith montre également que le prophète عليه الصلاة والسلام priait la prière du maghrib au début de son temps car la il restait de la lumière permettant de voir la cible d’une flèche, alors qu’à cette époque il n’y avait pas d’électricité.
Hadith 132 :
On rapporte de ‘Âisha - رضي اللّه تعالى عنها – qu’elle a dit : « Une nuit, le Prophète - صلى الله عليه و سلم - a retardé la prière du ‘Ishâ jusqu’à ce qu’une bonne partie de la nuit se soit écoulée, alors il sortit, pria et dit : « C’est en vérité son horaire si ce n’était la crainte de causer de la difficulté à ma communauté ».
[Hadîth rapporté par Mouslim].
وَعَنْ عَائِشَةَ - رَضِيَ الله عَنْهَا - قَالَتْ: أَعْتَمَ النَّبِيُّ الله - صلى الله عليه و سلم - ذَاتَ لَيْلَةٍ بِالْعِشَاءِ, حَتَّى ذَهَبَ عَامَّةُ اللَّيْلِ, ثُمَّ خَرَجَ, فَصَلَّى, وَقَالَ: « إِنَّهُ لَوَقْتُهَا لَوْلَا أَنْ أَشُقَّ عَلَى أُمَّتِي ». [رَوَاهُ مُسْلِمٌ]
Nous avons traité ce point dans le hadith 130.
Hadith 133 :
On rapporte d’Abî Hourayra - رضي اللّه تعالى عنه – qu’il a dit que le Prophète - صلى الله عليه و سلم - a dit : « Lorsqu’il qu’il fait très chaud, retardez la prière jusqu’à ce que la chaleur s’atténue. Car la forte chaleur vient de la chaleur et du bouillonnement de la Géhenne ».
[Hadîth agrée / Mouttafaqoun ‘alayhi].
وَعَنْ أَبِي هُرَيْرَةَ - رَضِيَ الله عَنْهُ - قَالَ: قَالَ رَسُولُ الله - صلى الله عليه و سلم - « إِذَا اشْتَدَّ الْحَرُّ فَأَبْرِدُوا بِالصَّلاةِ, فَإِنَّ شِدَّةَ الْحَرِّ مِنْ فَيْحِ جَهَنَّمَ ». [مُتَّفَقٌ عَلَيْهِ]
1. malgré que la forte chaleur a des causes naturelles, elle a pour cause la forte chaleur et le bouillonnement de l’enfer comme l’a dit le prophète عليه الصلاة والسلام
2. le fait de retarder la prière du dhohr lorsque la chaleur s’atténue ne peut se faire que si la prière du dhohr se fait lorsque l’heure de la prière du ‘asr est proche, de sorte que lorsqu’on termine le dhohr il reste environ une demi-heure.
Quant au fait de la retarder légèrement (comme une heure) revient à la faire lorsqu’il fait encore plus chaud.
Donc il est bien de retarder la prière du dhohr lorsque la chaleur est intense (c-a-d en été), sauf si ce qui convient le mieux au gens est de la faire au début de son heure
3. il y a dans ce hadith le bon enseignement du prophète عليه الصلاة والسلام car il a rattaché la règle à sa cause, en disant : « Retardez la prière jusqu’à ce que la chaleur s’atténue. Car la forte chaleur vient de la chaleur de la Géhenne ».
Et le fait de rattacher la règle à sa cause a des intérêts et des profits, dont :
- la personne sait que cette législation est complète, basée sur la hikma (sagesse)
- la personne est apaisée concernant cette règle, car c’est un être humain, et donc lorsque la législation nous informe de la sagesse d’une règle établie, notre certitude augmente
- si nous connaissons la cause d’une règle nous pouvons également rentrer dans cette règle un cas qui sera similaire.
Hadith 134 :
On rapporte de Râfi’ Ibni Khadîdj - رضي اللّه تعالى عنه – qu’il a dit que le Prophète - صلى الله عليه و سلم - a dit : « Entrez dans le jour pour la prière de l’aube, car cela augmente vos rétributions ».
[Hadîth rapporté par les cinq et qualifié d’authentique par At-Tirmidhî et Ibnou Hibbân].
وَعَنْ رَافِعِ بْنِ خَدِيجٍ - رَضِيَ الله عَنْهُ - قَالَ: قَالَ رَسُولُ الله - صلى الله عليه و سلم - « أَصْبِحُوا بِالصُّبْحِ فَإِنَّهُ أَعْظَمُ لِأُجُورِكُمْ ». [رَوَاهُ الْخَمْسَةُ, وَصَحَّحَهُ التِّرْمِذِيُّ, وَابْنُ حِبَّانَ]
Certains savants se sont basé sur ce hadith pour dire qu’il est bien de retarder la prière du fadjr (et c’est l’avis des hanafite) jusqu’à ce que le ciel soit clair (bien sur avant le lever du soleil), en disant que c’est le sens du mot « asfiroû » et « asbihoû ».
Mais les autres ahadiths qui montrent que le Prophète عليه الصلاة والسلام priait le soubh au début de son temps sont nombreux (exemple : le hadith 130). Et donc il est sounna de faire la prière du fadjr au début de son temps, et ceci est l’avis de la majorité des savants.
Et il y a 2 réponses possibles à ce hadith :
- soit cela veut dire « ne priez pas jusqu’à ce que vous soyez sûr de l’entrée du fadjr ».
- soit cela veut dire « allongez la lecture ».
Et ceci permet de réunir entre les différents ahadiths et c’est donc l’avis le plus juste.
Hadith 135 :
On rapporte d’Abî Hourayra - رضي اللّه تعالى عنه - que le Prophète - صلى الله عليه و سلم - a dit : « Quiconque a atteint une rak’a de la prière du Soubh avant le lever du soleil est a atteint le Soubh. Et quiconque a atteint une rak’a de la prière du ‘Asr avant le coucher du soleil a atteint le ‘Asr ».
[Hadîth agrée / Mouttafaqoun ‘alayhi].
Mouslim a également rapporté de ‘Âisha - رضي اللّه تعالى عنها - un Hadîth similaire et a dit : « Sadjda (une prosternation) » au lieu d’une rak’a. Il commenta : en effet une prosternation veut dire une rak’a.
وَعَنْ أَبِي هُرَيْرَةَ - رَضِيَ الله تعالى عَنْهُ - أَنَّ رَسُولَ الله- صلى الله عليه و سلم - قَالَ: « مَنْ أَدْرَكَ مِنَ الصُّبْحِ رَكْعَةً قَبْلِ أَنْ تَطْلُعَ الشَّمْسُ فَقَدْ أَدْرَكَ الصُّبْحَ, وَمَنْ أَدْرَكَ رَكْعَةً مِنَ الْعَصْرِ قَبْلَ أَنْ تَغْرُبَ الشَّمْسُ فَقَدْ أَدْرَكَ الْعَصْرَ ». [مُتَّفَقٌ عَلَيْهِ]
وَلِمُسْلِمٍ عَنْ عَائِشَةَ - رَضِيَ الله تعالى عَنْهَا - نَحْوَهُ, وَقَالَ: « سَجْدَةً » بَدَلَ « رَكْعَةً ». ثُمَّ قَالَ: « وَالسَّجْدَةُ إِنَّمَا هِيَ الرَّكْعَةُ »
1. si quelqu’un prie la prière du fadjr à la fin de son temps et en a atteint une rak’a (c-a-d qu’il a fait une rak’a complète avant la fin du temps), il a atteint la prière, et elle est considérée comme ayant été faite dans son temps.
De même s’il a atteint une rak’a du ‘asr avant le coucher du soleil, même si les 3 autres rak’at vont être faites après le coucher du soleil.
Mais ceci ne veut pas dire qu’il est permis de retarder la prière du ‘asr ou du fadjr jusqu’à ce qu’il reste le temps nécessaire pour accomplir une rak’a.
Mais si quelque chose nous a occupés au point qu’on ne puisse faire la prière qu’à ce moment, nous disons qu’il a accompli la prière dans son temps par la grâce d’Allah. Et ceci montre que la Miséricorde d’Allah a devancé sa colère.
2. si la femme est pure des menstrues avant le lever du soleil, d’un temps suffisant pour accomplir une rak’a, elle doit obligatoirement prier le fadjr, car elle a atteint le fadjr.
Et si elle est pure des menstrues avant le coucher du soleil, d’un temps suffisant accomplir une rak’a, elle doit obligatoirement prier le ‘asr, car elle a atteinte cette prière. Et dans ce cas elle n’a pas besoin de prier le dhohr d’après l’avis le plus juste, car le temps du dhohr est sorti alors qu’elle ne faisait pas partie de « ahloul woudjoûb » (les gens pour qui la prière est obligatoire).
De même si la femme atteint une rak’a de la prière du dhohr alors qu’elle est pure, puis les menstrues sont arrivées juste après l’entrée du dhohr, d’un temps suffisant pour accomplir une rak’a, lorsqu’elle sera pure des menstrues elle devra obligatoirement rattraper la prière du dhohr, et non la prière du ‘asr car elle n’a pas atteint le temps du ‘asr
3. ce hadith montre que le hadith 129 disant que le temps du ‘asr se termine au moment du palissement du soleil concerne le temps optionnel. Mais le temps de daroûra (nécessité absolue) s’étend jusqu’au coucher du soleil. Et avec cela on réunie entre les 2 hadith.
Donc le ‘asr a 2 temps :
- un temps optionnel qui va jusqu’au palissement du soleil : il est interdit lorsqu’on a le choix de retarder la prière après ce temps
- un temps de daroûra (à cause d’un empêchement) qui va jusqu’au coucher du soleil.
Hadith 136 :
On rapporte d’Abî Sa’îd Al-Khoudrî - رضي اللّه تعالى عنه – qu’il a dit : J’ai entendu le Prophète
- صلى الله عليه و سلم - dire : « Point de prière après le soubh jusqu’au lever du soleil. Et point de prière après le ‘Asr jusqu’au coucher du soleil ».
[Hadîth agrée / Mouttafaqoun ‘alayhi].
Et dans la version de mouslim « après la prière du fadjr ».
Mouslim rapporta de ‘Ouqba ibni ‘Âmir - رضي اللّه تعالى عنه – qu’il a dit : il y a 3 moments durant lesquels le Prophète - صلى الله عليه و سلم - nous défendait de prier ou d’enterrer nos morts : lorsque le soleil se lève et apparaît jusqu’à ce qu’il soit haut, lorsque le soleil est au zénith jusqu’à ce qu’il décline, et au moment où le soleil se prépare à se coucher ».
La deuxième règle est rapportée par Ash-Shafi’î - رحمه الله تعالى - dans le Hadîth d’Abî Hourayra avec une chaîne de transmission qualifiée de faible et il ajouta : « Sauf le vendredi ». Abou Dawoûd a rapporté d’Abî Qatâda une version semblable.
وَعَنْ أَبِي سَعِيدٍ اَلْخُدْرِيِّ رضي الله عنه قَالَ: سَمِعْتَ رَسُولَ اَللَّهِ صلى الله عليه وسلميَقُولُ: « لَا صَلَاةَ بَعْدَ اَلصُّبْحِ حَتَّى تَطْلُعَ اَلشَّمْسُ وَلَا صَلَاةَ بَعْدَ اَلْعَصْرِ حَتَّى تَغِيبَ اَلشَّمْسُ » مُتَّفَقٌ عَلَيْهِ.
وَلَفْظُ مُسْلِمٍ : « لَا صَلَاةَ بَعْدَ صَلَاةِ اَلْفَجْرِ ».
وَلَهُ عَنْ عُقْبَةَ بْنِ ٍعَامٍِر: « ثَلَاثُ سَاعَاتٍ كَانَ رَسُولُ اَللَّهِ صلى الله عليه وسلم يَنْهَانَا أَنْ نُصَلِّي فِيهِنَّ, وَأَنْ نَقْبُرَ فِيهِنَّ مَوْتَانَا: حِينَ تَطْلُعُ اَلشَّمْسُ بَازِغَةً حَتَّى تَرْتَفِعَ, وَحِينَ يَقُومُ قَائِمُ اَلظَّهِيرَةِ حَتَّى تَزُولَ اَلشَّمْسُ, وَحِينَ تَتَضَيَّفُ اَلشَّمْسُ لِلْغُرُوبِ » .
وَالْحُكْمُ اَلثَّانِي عِنْدَ "اَلشَّافِعِيِّ" مِنْ حَدِيثِ أَبِي هُرَيْرَةَ بِسَنَدٍ ضَعِيفٍ. وَزَادَ: « إِلَّا يَوْمَ اَلْجُمْعَةِ » وَكَذَا لِأَبِي دَاوُدَ: عَنْ أَبِي قَتَادَةَ نَحْوُهُ
1. ce hadith contient les temps interdits pour les prières surérogatoires :
1) il est interdit de prier après la prière du soubh jusqu’au lever du soleil, c-a-d après avoir soi-même prier la prière soubh ; donc ce qui compte c’est sa propre prière et non la prière des gens. Exemple : si quelqu’un a raté la prière en groupe et qu’il n’a pas encore prié, il n’est pas considéré par l’interdiction, car le prophète عليه الصلاة والسلام a rattaché l’interdiction à l’accomplissement de la prière, et non à son temps (mais il est mieux ici de se contenter des 2 rak’at sounna avant le fadjr car le prophète عليه الصلاة والسلام ne priait après l’arrivée de l’aube que ces 2 rak’at).
Et ce temps s’étend jusqu’à ce que le soleil s’élève de la hauteur d’une lance, comme cela est dit dans le hadith de ‘Ouqbah (ra).
Donc l’interdiction va de la prière du soubh jusqu’au moment où le soleil est levé de la hauteur d’une lance.
Et la lance a une longueur d’environ 1 mètre. Et le soleil s’élève de cette distance en 10 ou 15 minutes.
Donc lorsque passent 15 minutes après le lever du soleil le temps interdit est terminé.
2) il est interdit de prier après la prière du ‘asr jusqu’au coucher du soleil c-a-d jusqu’à ce que disparaisse le disque solaire
3) il y a un 3ème temps qui se trouve dans le hadith de ‘Ouqba ibnou ‘Âmir : au moment du zénith (c-a-d quand le soleil est immobile) et il va jusqu’au moment du déclin du soleil (qui est le début du temps du dhohr), et ce temps dure entre 5 et 10 minutes. Durant ces 10 minutes avant le déclin du soleil il ne faut pas prier
2. de ces temps interdits, plusieurs prières sont exceptées (elles ne suivent pas cette règle) :
· la prière obligatoire : dés qu’on s’en souvient, on la prie quelque soit le moment de jour comme de nuit.
Exemple : si quelqu’un, après avoir prié le ‘asr, se souvient qu’il a prié le dhohr sans les ablutions, alors il doit obligatoirement prier le dhohr, malgré qu’il a déjà prié le ‘asr. Et ceci d’après la parole du prophète عليه الصلاة والسلام : من نام عن صلاة أو نسيها فليصلها إذا ذكرها → "Celui qui s'est endormi pendant le temps d'une prière ou qui l'a oubliée qu'il la prie lorsqu'il s'en souvient".
· toute prière surérogatoire qui a une cause particulière :
* la prière de salutation de la mosquée : on la prie dès qu’on rentre à la mosquée, quelque soit le moment
* la prière du Tawaf (tours autour de la ka’ba)
* la prière du woudoû (après les ablutions)
* la sounna du fadjr (c’est-à-dire les 2 rak’at avant le fadjr) : si on arrive à la mosquée et que les gens prie déjà la prière obligatoire, on peut la prier après le fadjr.
* quelqu’un a une affaire sur laquelle il veut consulter Allah par la prière de consultation (salâtoul istikhârah) et cette affaire est urgente (mais si elle n’est pas urgente et qu’il peut la reporter après le temps interdit, alors il la repousse)
* si quelqu’un a prié dans une mosquée (le fadjr ou le ‘asr), puis il entre dans une autre mosquée et les trouve entrain de prier cette prière, alors il prie avec eux une seconde fois, et elle est pour lui une prière surérogatoire (voir le hadith 319 de boulough al maram)
3. dans le hadith de ‘Ouqba il y a également les 3 moments durant lesquels le prophète
عليه الصلاة والسلام a défendu d’enterrer les morts :
- lorsque le soleil se lève, jusqu’à ce qu’il soit élevé de la hauteur d’une lance : il ne faut pas enterrer de mort ; et même si la tombe est prête et qu’il ne reste qu’à faire descendre le mort et l’enterrer, il n’est pas permis de l’enterrer jusqu’à ce que le soleil soit élevé de la hauteur d’une lance
- de même lorsque le soleil est au zénith, jusqu’à ce que le soleil décline
- de même lorsque le soleil se prépare à se coucher, c-a-d à partir du moment où il reste la hauteur d’une lance avant que le soleil ne se couche, et ce jusqu’au coucher du soleil
4. certains savants comme Ibnou Taymiyyah disent qu’il est permis de prier des prières surérogatoires le jour du vendredi jusqu’à ce que l’imam soit présent, même si cela concorde avec le moment du zénith, en se basant sur la version du hadith d’Abî Houraira (ra) qui est faible et sur l’agissement de certains compagnons.
Mais le plus juste est le contraire et donc on ne peut faire que la prière qui a une cause comme par exemple les 2 rak’at d’entrée à la mosquée.
Hadith 137 :
On rapporte de Joubayr ibn Mout’im - رضي اللّه تعالى عنه – qu’il a dit que le Prophète - صلى الله عليه و سلم – a dit : « Ô fils de ‘Abdi Manâf, n’empêchez personne de faire le tour de la Ka’ba ou d’y prier à n’importe quelle heure de la nuit ou du jour qu’il veut. »
[Hadîth rapporté par les cinq, et qualifié d’authentique par At-Tirmidhî et Ibnou Hibbân].
وَعَنْ جُبَيْرِ بْنِ مُطْعِمٍ رضي الله عنه قَالَ: قَالَ رَسُولُ اَللَّهِ صلى الله عليه وسلم « يَا بَنِي عَبْدِ مَنَافٍ, لَا تَمْنَعُوا أَحَدًا طَافَ بِهَذَا الْبَيْتِ وَصَلَّى أَيَّةَ سَاعَةٍ شَاءَ مِنْ لَيْلٍ أَ وْ نَهَارٍ » رَوَاهُ الْخَمْسَةُ, وَصَحَّحَهُ التِّرْمِذِيُّ, وَابْنُ حِبَّانَ
Dans ce hadith le Prophète عليه الصلاة والسلام s’est adressé aux responsables de la mosquée sacrée, en leur disant de ne pas interdire à quelqu’un d’y faire le tawâf et la prière.
Les savants ont divergé concernant le sens de ce hadith :
- certains savants ont déduit de ce hadith que les temps interdits ne concerne pas la mosquée sacrée et donc qu’il est permis d’y prier à tout moment
- d’autres ont dit que cela est spécifique au 2 rak’at qu’on fait après le Tawâf
- d’autres ont dit que ce hadith s’adresse à ceux qui ont la responsabilité de la mosquée sacrée, en leur disant qu’ils n’ont pas le droit d’interdire à quelqu’un d’y faire le tawâf et la prière, et il ne concerne pas les temps des prières. Ce hadith ne s’adresse pas aux prieurs en leur disant de prier à n’importe quel moment, mais plutôt aux responsables. Et donc les temps interdits pour les prières surérogatoires s’appliquent. Et cet avis est le plus juste.
Et le tawâf n’a pas de temps interdit, mais la prière surérogatoire a des temps interdits même à la mosquée sacrée.
jeudi 23 septembre 2010
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