RESUME GENERAL DU CHAPITRE
Le tayammoum comporte des conditions dont l’impossibilité d’utiliser l’eau, soit à cause de son absence, soit à cause du mal provoqué par son utilisation.
Hadith 109 :
- Toute la terre est un endroit pour le tayammoum. Et il n’y a pas de différence que la terre (c-a-d le sol) soit sablonneuse, grasse, pierreuse, humide ou autre.
- La terre sert de purification du hadath « akbar et asghar » (donc pour les ablutions et le ghousl) ; par contre pour la « nadjâssah » (l’impureté) on ne fait pas le tayammoum.
- Le tayammoum purifie, contrairement à l'avis de certains savants qui ont dit que c'est juste une autorisation mais qu'il ne purifie pas. Il purifie vraiment et donc :
* si on fait le tayammoum pour une prière nâfilah (surérogatoire), on prie avec la prière fard (obligatoire)
* si on fait le tayammoum pour une prière et que l’on a gardé l’état de pureté jusqu'à la prochaine prière (c-a-d qu’on n’a rien fait qui annule habituellement les ablutions), on ne recommence pas le tayammoum
* si on fait le tayammoum pour la djanâbah, on ne recommence pas le tayammoum pour la djanâbah, sauf s’il s’agit d’une nouvelle djanâbah.
Hadith 110 :
- Les membres qui sont purifiés dans le tayammoum sont 2 et ce sont le visage et les mains ; et le tayammoum est le même, que se soit pour la djanâbah (pour le ghousl) ou le petit hadath (pour les ablutions), contrairement à la purification par l’eau.
- L'essuyage des membres ne se fait pas plusieurs fois dans le tayammoum.
- Le tayammoum se fait en une seule « darbah » (pose des mains sur le sol) et non 2.
- Il est obligatoire de respecter l'ordre dans le tayammoum, que ce soit pour la djanâbah ou les ablutions, donc on essuie le visage puis les mains.
- Le plus juste c'est que la tasmiyah (le fait de dire bismillêh) n’est pas obligatoire, ni pour le tayammoum, ni pour le woudoû, ni le ghousl.
Hadith 111 :
Ce texte est la parole de Ibnou 'Oumar (ra) et il contredit ce qui apparaît du Coran et la parole du prophète عليه الصلاة والسلام donc on ne le prend pas en compte.
Donc on frappe une seule fois le sol puis on essuie le visage, puis les mains (« al kaffayn ») sans les bras.
Hadith 112 :
- Il est permis de faire le tayammoum avec n'importe quel sol (naturel) de la surface de la Terre.
- Tant qu'on ne peut pas utiliser l'eau et même si la période dure longtemps le tayammoum est permis.
- La purification par le tayammoum est annulée si on trouve l'eau (ou qu'on peut l'utiliser dans le cas de celui qui ne pouvait pas l'utiliser malgré sa présence).
Hadith 113 :
- Si on fait le tayammoum parce qu’il n’ y a pas d’eau et on prie, puis on est en présence d’eau (que quelqu’un l’ait amenée, ou qu’il pleuve, ou qu’on arrive dans un endroit où il y a de l’eau), on ne recommence pas la prière car elle est valide.
- Si on trouve de l’eau alors qu’on est en prière (après avoir fait le tayammoum) comme par exemple le cas où quelqu’un apporte de l’eau pendant qu’on prie, il faut sortir de la prière, faire le woudoû, et recommencer la prière.
Hadith 114 :
- Celui qui a une blessure et craint un mal s’il la lave, il fait le tayammoum.
- Les savants ont dit qu’il y a 3 étapes, si on a une blessure et qu’on doit laver le membre concerné :
* 1ère étape : le laver complètement si cela ne provoque pas de mal
* 2ème étape : si on craint un mal, on l’essuie c'est-à-dire qu’on passe la main humide sur la blessure (ou ce qui la couvre tel que le pansement ou le bandage), car ceci est plus proche du lavage que le tayammoum
* 3ème étape : si on craint également un mal en essuyant, on fait le tayammoum (en plus du reste de la purification habituelle).
- Si on doit pratiquer la troisième étape pour le ghousl ou les ablutions, l’ordre (« attartîb ») et la consécution des actes (« al-mouwâlât ») entre le lavage et le tayammoum, ne sont pas nécessaires.
Hadith 115 et 116 :
- Si quelqu'un a une blessure et que l'eau lui est néfaste, que ce soit le lavage ou l'essuyage, et qu'il a mis un bandage dessus, il essuie ce bandage et cela est suffisant.
Et si le lavage et l'essuyage de la blessure lui font du mal et qu'il doit laisser la blessure sans bandage (car cela est mieux pour la guérison), alors il fait le tayammoum (en plus du reste de la purification habituelle), ceci est l'avis le plus proche concernant ce point.
- Si on ne craint pas un mal avec le lavage mais on craint un retardement de la guérison, c-a-d que si on lave le membre sur lequel il y a la blessure ou la plaie la guérison sera retardée et si on ne le lave pas il guérira rapidement, on peut faire le tayammoum car le retardement de la guérison est un mal.
Hadith 117 :
Ce hadith est très faible et donc on ne le prend pas en compte et donc la règle à suivre est celle citée au hadith 109 et au hadith 112. Et donc le tayammoum purifie comme l'eau jusqu'à ce que disparaisse la cause de sa permission.
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1 commentaire:
Diazakallah khaïrane,
bonne continuation et kAllah t'écraire et te soutienne
Alassane
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